Voici notre réponse à l'article du Journal de Montréal qui abordait le problèmes des "junkies à l'UQAM".
Je suis un ancien toxicomane. Ça fait 8 ans que je ne consomme plus et a lire des articles du Journal de Montreal qui denigrent les supposés "junkies", je ne suis pas sûr que je m'en serais sorti.
Avec de tels propos déplacés qui parlent d'indésirables, je ne suis pas sûr que je serais allé chercher l'aide dont j'ai eu besoin pour arriver à regarder le monde dans les yeux, dire que je suis un ancien toxicomane et que le problème est flagrant, qu'il touche à toutes les couches de la société (avocats, fils de juges, ministres).
Lorsque je lis un article comme cela, je me sens au Moyen-Âge lorsqu'il y avait deux classes sociales bien distinctes: la classe des riches et la classe des pauvres.
Aujourd'hui, c'est les toxicomanes Vs les préjugés.
La réalité n'est pas comme dans les films. C'est tout autre chose. La discrimination encouragée par des articles et des personnes soient-disant instruites, qui se permettent de traiter des gens de déchets (junkies), ne fait que creuser le fossé encore plus creux pour des gens qui tentent de s'en sortir. Les personnes toxicomanes se sentent tellement jugées qu'elles ont peur d'aller chercher de l'aide, peur de se faire rejeter.
Cet article, plutôt que d'offrir des solutions pour cohabiter, ne fait donc qu'alimenter les préjugés et empirer la situation.
Et pour répondre à l'effet tourisme, ce n'est pas les toxicomanes qui s'en vont, mais bien la police qui fait le ménage, ce qu'ils appellent communément "le ménage du printemps".
Qui sommes-nous?
P.L.A.I.S.I.I.R.S.
Est un Programme de Lieu d'Accueil et d'Implication Sociale pour personnes qui consomment maintenant ou auparavent des drogues par Injection et Inhalation, Responsables et Solidaires.
PRENONS PAROLE DÈS AUJOURD'HUI POUR AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE VIE, DÉFAIRE LES PRÉJUGÉS ET DÉFENDRE NOS DROITS, ENSEMBLE!
Pour nous joindre:1300 rue Sanguinet,
Montréal, H2X 3E7
(514) 847-0067 poste 101
vendredi 5 juin 2009
SOCCER
Depuis trois semaines maintenant, nous avons rendez-vous tous les vendredi a 5 heures au parc Lafontaine, pour une partie de soccer.
pendant une heure et demi on profite de l'ete et on se reaproprie la ville.
C'est aussi l'occasion de se refaire une sante et de se rapprocher des autres sportifs du coin.
Peu importe ta forme physique du moment,il y aura une place pour toi dans l'equipe plaisiirs. Rendez vous est donc pris : Tous les vendredis a 17h.
Nous avons eu la chance d'obtenir une interview de notre attaquant vedette : Bruno le magicien.
Q : Salut Bruno. Alors, après les equipes bresiliennes et italiennes pourquoi avoir choisi de jouer pour Plaisiirs ?
R : Parce que je voulais jouer pour une équipe gagnante ostie ! Le Brésil et l'Argentine ne sont plus de grandes nations de footbal comme elles l'ont été.
Q : On sent que malgré vos 30 ans, vous avez toujours les jambes. Pas moins de 12 buts lors de votre premier match. Peut on dire qu'il s'agit de votre grand retour ?
R : Non, j'ai toujours le meme problemes, mes coequipiers sont au moins 15 metres a la traine et je dois me debrouiller pour attaquer et defendre en meme temps.
Q : Ok Bruno, merci pour votre temps précieux. Continuez de nous emerveiller sur le terrain et a bientot au parc Lafontaine.
pendant une heure et demi on profite de l'ete et on se reaproprie la ville.
C'est aussi l'occasion de se refaire une sante et de se rapprocher des autres sportifs du coin.
Peu importe ta forme physique du moment,il y aura une place pour toi dans l'equipe plaisiirs. Rendez vous est donc pris : Tous les vendredis a 17h.
Nous avons eu la chance d'obtenir une interview de notre attaquant vedette : Bruno le magicien.
Q : Salut Bruno. Alors, après les equipes bresiliennes et italiennes pourquoi avoir choisi de jouer pour Plaisiirs ?
R : Parce que je voulais jouer pour une équipe gagnante ostie ! Le Brésil et l'Argentine ne sont plus de grandes nations de footbal comme elles l'ont été.
Q : On sent que malgré vos 30 ans, vous avez toujours les jambes. Pas moins de 12 buts lors de votre premier match. Peut on dire qu'il s'agit de votre grand retour ?
R : Non, j'ai toujours le meme problemes, mes coequipiers sont au moins 15 metres a la traine et je dois me debrouiller pour attaquer et defendre en meme temps.
Q : Ok Bruno, merci pour votre temps précieux. Continuez de nous emerveiller sur le terrain et a bientot au parc Lafontaine.
vendredi 8 mai 2009
Photos / poème
Nous allons prendre des photos à l'extérieur selon des thèmes préétablis. Ensuite, nous ecrivons des poèmes, selon ce que la photo nous inspire.
Pour écrire ces poèmes, je prends le temps d'écouter à l'intérieur de moi, pour exprimer mes sentiments et mes pensées les plus profondes. Je reste silencieux et je me reconnecte avec mon moi interieur.
Tony
Pour écrire ces poèmes, je prends le temps d'écouter à l'intérieur de moi, pour exprimer mes sentiments et mes pensées les plus profondes. Je reste silencieux et je me reconnecte avec mon moi interieur.
Tony
Le Blitz du printemps
Sujet BLITZ 29 AVRIL
Le matin du 29 AVRIL2009, j'avais un rendezvous special, c'était ici a CACTUS pour ce que appelle le "BLITZ".
Le blitz, c'est une collectif de gens qui ont leur quartier à coeur, et qui pour ce,, deux fois par année, se regroupent, et armés de pinces, nettoient les rues, ruelles et recoins, susceptibles de retrouver des seringues souillées et autre matériel de toxicomanes.
Pour vous raconter un peu ma journée, il faisait un temps superbe et nous nous sommes divisés en équipe de quatre et avons quadrillé le quartier. J'étais en bonne compagnie, soit de Bertrand de Cactus et de la gang du TRAC, dont Valérie et Cédric, que je profite pour saluer.
Nous avons parcouru un trajet donné qui était Ontario, entre Saint Laurent et Saint Denis, beaucoup de petits recoins à nettoyer. Ca nous a pris environ trois heures pour un grand total de
seringues et beaucoup de materiel (ampoules d'eau, stericup, pipes à crack et compagnie). Et tout ça en s'amusant.
En tout et pour tout, nous avions 37 personnes qui avons parcouru le quartier entre St André /Bleury et Viger / Sherbrooke pour un résultat de 260 seringues. Ce qui nous fait savoir que la responsabilité des usagers est en hausse, vu la diminution chaque année des seringues retrouvées.
En remerciant tous ceux qui ont participé et là dessus, à la prochaine... Si Dieu le veut !!
Bruno B.
Viens nous récontrer aux coin de SANGUINET et ST CATHERINE
Au Plaisiirs
Dodo
Le matin du 29 AVRIL2009, j'avais un rendezvous special, c'était ici a CACTUS pour ce que appelle le "BLITZ".
Le blitz, c'est une collectif de gens qui ont leur quartier à coeur, et qui pour ce,, deux fois par année, se regroupent, et armés de pinces, nettoient les rues, ruelles et recoins, susceptibles de retrouver des seringues souillées et autre matériel de toxicomanes.
Pour vous raconter un peu ma journée, il faisait un temps superbe et nous nous sommes divisés en équipe de quatre et avons quadrillé le quartier. J'étais en bonne compagnie, soit de Bertrand de Cactus et de la gang du TRAC, dont Valérie et Cédric, que je profite pour saluer.
Nous avons parcouru un trajet donné qui était Ontario, entre Saint Laurent et Saint Denis, beaucoup de petits recoins à nettoyer. Ca nous a pris environ trois heures pour un grand total de
seringues et beaucoup de materiel (ampoules d'eau, stericup, pipes à crack et compagnie). Et tout ça en s'amusant.
En tout et pour tout, nous avions 37 personnes qui avons parcouru le quartier entre St André /Bleury et Viger / Sherbrooke pour un résultat de 260 seringues. Ce qui nous fait savoir que la responsabilité des usagers est en hausse, vu la diminution chaque année des seringues retrouvées.
En remerciant tous ceux qui ont participé et là dessus, à la prochaine... Si Dieu le veut !!
Bruno B.
Viens nous récontrer aux coin de SANGUINET et ST CATHERINE
Au Plaisiirs
Dodo
Rencontre avec un Extra Terrestre
M veut se faire tatouer son testament.
Benoit : Pouqruoi veux-tu te faire tatouer ton testament ?
M : Parce que j'ai un bras en titane.
Benoit : Pourquoi as-tu un bras en titane ?
M : Parce que je suis un Extra Terrestre.
Benoit : De quelle planete viens-tu ?
Manu : Maléger
Benoit : Ah ouais, pis qu'est ce que tu fais sur la Terre ?
M : Je suis en mission
Benoit : Quelle est cette mission ?
M : Celle que je me suis fait ordonner
Benoit : Ordonnée par qui ?
M : Big Brother
Benoit : Big Brother ? Est ce que tu parles de ton frère ?
M : Non, pas mon frère, le vrai Big Brother.
Benoit : Est-ce que c'est une mission secrète ?
M (Instant de reflexion) : Je ne peux pas répondre â cette question, tout le centre ville est filmé en ce moment.
Benoit : Comment es-tu arrivé sur la Terre
M : Par un saut en chute libre
Benoit : Ah oui ? Avec un parachute ?
M : Ben non, pas de parachute. Quand tu sautes, tu perds la sensation de ta forme physique, et non de tes sens. Tu te vois tomber, considéré cliniquement mort avant d'écraser le sol.
Benoit : Comment ca se fait que tu es encore ici, même si tu es mort en chute libre.
M : Je suis un Extra Terrestre, ca fait partie des avantages.
Benoit : Cool, est ce qu'il y a d'autres avantages ?
M : Non, c'est assez.
Benoit : Merci et a la semaine prochaine
Benoit : Pouqruoi veux-tu te faire tatouer ton testament ?
M : Parce que j'ai un bras en titane.
Benoit : Pourquoi as-tu un bras en titane ?
M : Parce que je suis un Extra Terrestre.
Benoit : De quelle planete viens-tu ?
Manu : Maléger
Benoit : Ah ouais, pis qu'est ce que tu fais sur la Terre ?
M : Je suis en mission
Benoit : Quelle est cette mission ?
M : Celle que je me suis fait ordonner
Benoit : Ordonnée par qui ?
M : Big Brother
Benoit : Big Brother ? Est ce que tu parles de ton frère ?
M : Non, pas mon frère, le vrai Big Brother.
Benoit : Est-ce que c'est une mission secrète ?
M (Instant de reflexion) : Je ne peux pas répondre â cette question, tout le centre ville est filmé en ce moment.
Benoit : Comment es-tu arrivé sur la Terre
M : Par un saut en chute libre
Benoit : Ah oui ? Avec un parachute ?
M : Ben non, pas de parachute. Quand tu sautes, tu perds la sensation de ta forme physique, et non de tes sens. Tu te vois tomber, considéré cliniquement mort avant d'écraser le sol.
Benoit : Comment ca se fait que tu es encore ici, même si tu es mort en chute libre.
M : Je suis un Extra Terrestre, ca fait partie des avantages.
Benoit : Cool, est ce qu'il y a d'autres avantages ?
M : Non, c'est assez.
Benoit : Merci et a la semaine prochaine
Manifestation May 7, 2009
May 7, 2009 was a very bland & bleak looking day. Though the wheather was terrible & cold this morning,spirits of many people were high. We started out at Berri Park & made our way through the rain covered streets of Montreal in hopes that the protest would get better social welfare benifets & will be heard, seen, & sucessful. I believe we were heard & seen, I'm not so sure if we were sucessful. In the midst of the protest some people were arrested. All these people are guilty of is trying to make life a little easier financially so that we can pay our rent & and bills & still have money to eat.... In my opinion I feel that the police are too uptight & have forgotten what it's like to help others without a alternate motive..... But hey that's just my opinion, what do you think?!
D.A.
D.A.
mercredi 8 avril 2009
Une autre "mort", juste à côté d’ici
Celui qui meurt
Seul sur la rue
N’est pas seul.
Celui qui meurt
Seul sur la rue
Meurt parmi les autres.
Celui qui meurt
Seul sur la rue
Meurt devant nous.
Seul sur une de ces rues
Celui qui se meurt
Meurt parmi les autres.
Au creux d’une nuit
Sur une parcelle de trottoir
Sur le seuil d’une porte fermée
Au coin d’une rue
Toute à proximité
La mort, elle seule, elle sait.
Déjà un jour
Et, il y a un autre
Presque déjà mort.
Un parmi nous.
Bientôt mort muet,
Juste à côté d’ici.
Celui qui était seul
Est mort sur la rue.
Silence, s.v.p.
Un autre parmi nous
Nous a quittés.
Au matin, avant l’aube
De cet autre jour
Passants, passantes :
Arrêtez-vous!
Une autre ombre s’est levée.
Sans rien quémander.
Un battement de cœur
S’est arrêté.
À l’intérieur, la vie s’est tue
Et, le corps est demeuré
Enfermé dehors.
Ce qui demeure maintenant
Un corps
sur une rue parmi d’autres
juste à côté d’ici.
Celui qui était
parmi nous
n’est plus seul.
Il est parmi
tous les autres
morts sur la rue.
Seul sur la rue
N’est pas seul.
Celui qui meurt
Seul sur la rue
Meurt parmi les autres.
Celui qui meurt
Seul sur la rue
Meurt devant nous.
Seul sur une de ces rues
Celui qui se meurt
Meurt parmi les autres.
Au creux d’une nuit
Sur une parcelle de trottoir
Sur le seuil d’une porte fermée
Au coin d’une rue
Toute à proximité
La mort, elle seule, elle sait.
Déjà un jour
Et, il y a un autre
Presque déjà mort.
Un parmi nous.
Bientôt mort muet,
Juste à côté d’ici.
Celui qui était seul
Est mort sur la rue.
Silence, s.v.p.
Un autre parmi nous
Nous a quittés.
Au matin, avant l’aube
De cet autre jour
Passants, passantes :
Arrêtez-vous!
Une autre ombre s’est levée.
Sans rien quémander.
Un battement de cœur
S’est arrêté.
À l’intérieur, la vie s’est tue
Et, le corps est demeuré
Enfermé dehors.
Ce qui demeure maintenant
Un corps
sur une rue parmi d’autres
juste à côté d’ici.
Celui qui était
parmi nous
n’est plus seul.
Il est parmi
tous les autres
morts sur la rue.
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